Transformers : Age of Extinction
Le gros carton américain que voilà
Age of Extinction : nouveau chapitre de la saga Transformers réalisé par Michael Bay, sort le bout de son nez ce mercredi 16 juillet dans nos salles de cinéma et s’annonce plus qu’explosif. Quatrième volet regroupant action, science-fiction et thriller, Michael Bay mise beaucoup sur ses effets-spéciaux (par ailleurs, le film sera disponible en 3D) et inaugure de nouveaux plans tels que ceux dans l’espace. A savoir, c’est le groupe Américain Imagine Dragons qui signe la bande original du film, de quoi donner le sourire.
Synopsis : Quatre ans après les événements mouvementés de Transformers : La Face cachée de la Lune, les Transformers, Autobots et Décepticons ont disparu de la Terre, chassés par les humains suite à la destruction de la ville de Chicago. Un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie au-delà de ce qu’ils peuvent contrôler. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, qui élève seul sa fille Tessa, déniche un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres du gouvernement et particulièrement celles d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, une autre menace ancienne et puissante s’apprête à sortir de l’ombre. Le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…
« Ayez confiance, Prime… pas en ce que nous sommes… mais en ce que nous pouvons être »
Cade Yeager (Mark Wahlberg)
Avis de la rédaction :
Comment décrire ce 4ème opus du blockbuster américain ? Un gâteau ! Un énorme gâteau, fait de couches successives et couvert de bougies magiques qui ne s’éteignent jamais et qui brûlent continuellement. Le problème avec un tel gâteau c’est qu’on aime ça, c’est beau et bon, mais à trop en manger, cela devient indigeste ! Cette fois-ci c’est trop.
Transformers : Age of Extinction se résume par une suite de clichés successifs : une belle fille, un gros dur charismatique (Mark Walhberg), des pseudos méchants, et… des effets spéciaux en veux-tu, en voilà ! Sans ceux-ci d’ailleurs, pas de film, pas de scénario, aucune histoire, des tentatives d’humour ratées et des placements produits maladroits et omniprésents…
Les couches de ce gâteau sont faites de rebondissements omniprésents, et parfois inutiles. Une ouverture en fin de film, décrite en 12 secondes, nous annonce déjà que d’ici 2 ou 3 ans nous allons encore manger un nouveau volet. Un bon gros gâteau, avec encore plus de bougies…
En résumé, si vous appréciez le superficiel qui fait grossir, vous ne serez pas déçu. Ceux qui préfèrent un spectacle plus équilibré, ne perdez pas trois heures sur ce film, et allez voir deux autres films à la place, vous serez forcément gagnants !